Médiations sensibles

Ecoutez-Lez

Enquête sur les attachements du Lez

Une fiction de territoire

Après la sécheresse de l’été 2022, la Métropole de Montpellier reçoit une inquiétante lettre anonyme faisant part d’un ras-le-bol du Lez face à la mauvaise prise en compte de ses intérêts propres : le Lez se met en grève.

L’agence Bipolar et Pascal Ferren, philosophe et urbaniste, membre de la commission des Auditions du Parlement de Loire (2019 - 2021), sont alors missionnés pour mener l’enquête et tenter de résoudre cette crise des relations entre le fleuve et les humain·es.

Une enquête sensible sur nos attachements

A l’occasion de la ZAT, Bipolar invite tous les Montpelliérain·es, riverain·nes, scientifiques, usager·ères…, à apporter leurs témoignages pour faire avancer l’enquête et à participer aux négociations. L’artiste journaliste Pascal Messaoudi est dépêché sur les rives du Lez pour recueillir les témoignages d’une vingtaine de riverain·es. A partir de ces témoignages, il a réalisé plusieurs chroniques sonores, disponibles à l'écoute .

Une performance radiophonique

Afin de permettre aux montpelliérain·es de venir témoigner de ce conflit sensible avec le Lez, deux émissions de radios ont été imaginées par Bipolar puis réalisées en public et en direct sur les rives du Lez avec le soutien de Divergence FM.

L’objectif de ces deux émissions est de résoudre un conflit fictionnel, en prenant en compte les intérêts propres du Lez et en venant préciser et témoigner de nos attachements sensibles à ce fleuve. Le plateau radio devient un espace de négociations entre le Lez et ses riverain·es.

Le premier plateau radio a permis d’aborder la question des conflits entre fleuve et humain·es, tandis que le second a abordé plus spécifiquement celle des relations entre le Lez et ses habitant·es.

Une fresque du Lez

Bipolar a également fait appel à Pauline Goffin, architecte et illustratrice pour une représentation subjective et artistique du cours du Lez, de 11 mètres de long. Cette fresque a été un outil supplémentaire pour recueillir les témoignages des habitant·es.

Crédits

Illustrations : Pauline Goffin (Atelier Nord)